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Atterrissage à Atar lundi 19 mars, transport en 4x4 jusqu'au point de bivouac, non loin du puit d'Hassi el Mouihah.
Bivouac et départ le lendemain matin à l'aube (pour éviter la chaleur). Cinq heures de marche et arrivée en fin d'après-midi dans les premières dunes.
Amateurs de sable fin, de dunes blanches à perte de vue, nous voilà comblés. Les dunes d'Amatlich sont une bande de sable de 10 km de large environ, et 400 km de long : ces dunes s'étendent jusqu'à l'océan Atlantique.
On monte le camp : feu de bois (quel régal d'allumer un feu avec un bois aussi sec !), cuisson à la braise d'une chèvre achetée la veille au marché d'Atar, préparation du pain pour le lendemain matin (lui aussi cuit à même le sable), choix d'une dune comme "chambre avec vue imprenable".
Certains membres de notre groupe cherchent avec ardeur des silex taillés datant de la préhistoire (les enfants rencontrés dans les villages nous en proposent pleins, si bien taillés que l'on doute parfois de leur authenticité !). Nous avons tous le nez à terre et découvrons des coquilles d'oeufs d'autruche (très nombreuses autrefois paraît-il). Certains oeufs décorent même les mosquées (celle de la vieille ville de Chinguetti par exemple).
Ce soir, dîner sous un ciel magnifique. Chacun savoure les trois thés à la menthe (le premier amer comme la vie, le deuxième doux comme l'amour, le troisième suave comme la mort). Toujours cette formidable sensation d'espace, de liberté... enivrant !
Le lendemain, réveil 6h. Soleil rasant, fraîcheur du matin. Certains tentent la traversée des dunes pieds nus, je trouve que les chaussures de rando jouent assez bien leur rôle de "raquette". Les ombres des dunes forment des dessins incroyables...